NON aux exécutions en Iran!

Appel mondial pour dire « non aux exécutions » en Iran

Selon Amnesty International, « l’Iran représentait à lui seul 74 % de toutes les exécutions recensées dans le monde » en 2023. Cette tendance alarmante s’est intensifiée depuis l’entrée en fonction du nouveau président avec 541 exécutions dans cette période. Pour le seul mois d’octobre, 152 prisonniers, dont 6 femmes, ont été exécutés, témoignant de la persistance de cette tendance

Parmi les personnes exécutées figuraient plusieurs opposants politiques, dont Reza Rasaei, arrêté lors du soulèvement de novembre 2022 à Shahriar, dans la province de Téhéran.

Dans son dernier rapport de mars 2024, la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur l’Iran écrit : « Les procédures judiciaires conduisant à des condamnations à mort se sont déroulées de manière sommaire, alors que les autorités de l’État ont appelé à plusieurs reprises à accélérer les procès et à procéder à des exécutions. »   La Mission a déclaré que « bon nombre des graves violations des droits humains décrites dans le présent rapport constituent des crimes contre l’humanité, en particulier les meurtres, l’emprisonnement, la torture, le viol et d’autres formes de violence sexuelle ».

Dans son dernier rapport de juillet, intitulé « Crimes d’atrocité et graves violations des droits de l’homme », le professeur Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, a qualifié le massacre de 1988, au cours duquel 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés, de « crime contre l’humanité » et de « génocide » et a écrit : « Il existe des preuves considérables que les massacres, la torture et d’autres actes inhumains contre les membres de l’OMPI ont été perpétrés dans une intention génocidaire.

Les autorités iraniennes utilisent ces exécutions à des fins politiques, cherchant à instiller la peur et la terreur pour empêcher l’éclatement potentiel de soulèvements du peuple iranien. Ainsi, toute exécution effectuée sous la théocratie au pouvoir devrait être reconnue comme étant de nature politique. Malheureusement, sur la scène internationale, l’absence de réaction à la répression, aux massacres et aux exécutions qui ont eu lieu au cours des dernières décennies a encouragé le régime clérical à persister dans la répression et la torture, en particulier par le biais des exécutions.

Depuis le début de 2024, les prisonniers politiques dans 23 prisons en Iran mènent une grève de la faim tous les mardis dans le cadre de la campagne « Non aux exécutions » visant à mettre un terme aux exécutions en Iran. Cette campagne se développe dans les prisons iraniennes. En outre, un mouvement important est apparu en dehors de l’Iran pour soutenir cette cause.

Dans ce contexte, nous approuvons et soutenons l’appel de Maryam Radjavi à mettre fin aux exécutions en Iran et son engagement ferme en faveur de l’abolition de la peine de mort, comme indiqué dans son plan en dix points pour l’avenir de l’Iran, au cours des deux dernières décennies. Elle a réaffirmé cet appel lors de la Conférence internationale des juristes qui s’est tenue le 24 août 2024 à Paris.

Signataires récents :De ROUGEMONT, Philippe, député (Genève)
ROSENDE, Beatriz, secrétaire centrale du Syndicat suisse des services publics
SOLDINI, Agostino, secrétaire central du Syndicat suisse des services publicsYUNUS-EBENER, Maryam, présidente des Vert.e.s (Genève)
EHRARD, Matias, Conseiller municipal (Genève)
MAZZONE, Lisa, présidente nationale des Vert.e-.s
GILARDI, Paolo, Historien
BIRCHER, Vincent, président du Syndicat des services publics région de Genève
KUNZI, Daniel, cinéaste
FITZI, Maria, Comédienne et actrice EXCOFFIER, Emmanuel, nom d’artiste EXXEM
CAVALLI, Franco, Oncologue, ancien Conseiller national

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *